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• 1752; « cabine au milieu d'un bateau » 1582; néerl. roef♦ Mar. Petite construction élevée sur le pont d'un navire, et ne s'étendant pas sur toute la largeur (à la différence de la dunette). « Un petit rouf goudronné à peine assez large pour tenir une table et deux couchettes » (A. Daudet).rouf ou roofn. m. MAR Superstructure élevée sur le pont supérieur d'un navire et n'occupant pas toute la largeur de celui-ci.⇒ROUF, subst. masc.MAR. Petit logement généralement situé à l'arrière du pont supérieur d'un bateau et ne s'étendant pas sur toute la largeur comme la dunette. Une grande et belle cange remonte à côté de nous, rouf vert, bordage avec ornement noir sur bois brut, forme dentelée, coque noire (FROMENTIN, Voy. Égypte, 1869, p. 67). La passerelle s'abattit comme un jouet brisé, la timonerie, la chambre des cartes, le rouf se disloquèrent, les panneaux volèrent en éclats (PEISSON, Parti Liverpool, 1932, p. 249).REM. Rouf(f)le,(Roufle, Rouffle) subst. masc., var. Rendus sur le pont de cette espèce de roufle, nous voyons avec étonnement l'accastillage de l'arrière s'élever à plus de 10 pieds au-dessus de nos têtes (DUMONT D'URVILLE, Voy. Pôle Sud, t. 7, 1844, pp. 279-280).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1582 (doc., Liège ds Les Dialectes belgo-rom., t. 9, 1952, p. 133); 1752 (P. MARIN ds JAL1). Empr., d'abord au m. néerl. roef, roof « toit; pont (d'un navire); espace couvert habitable sur un navire », puis, au XVIIIe s., au néerl. roef « rouf ». FEW t. 16, p. 735a.
rouf [ʀuf] n. m.ÉTYM. 1752; « cabine au milieu d'un bateau », 1582; néerl. roef.❖♦ Mar. Petite construction élevée sur le pont d'un navire, et ne s'étendant pas sur toute la largeur (à la différence de la dunette). || Un petit rouf goudronné (→ Abriter, cit. 3).1 (…) la température s'abaissait subitement, et les marins (…) avaient déjà brûlé tous les bastingages du navire pour se chauffer, les cloisons du rouf qu'ils n'habitaient pas, et une grande partie du faux pont.J. Verne, Un hivernage dans les glaces, p. 325.REM. On relève au XIXe s. les variantes roufle et rouffle, n. m. (1871).2 On juge ce qu'il fallut consommer de ce bois sec pour maintenir la vapeur en suffisante pression. Ce jour-là la dunette, les rouffles, les cabines, les logements, le faux pont, tout y passa.J. Verne, le Tour du monde en 80 jours, 1873, p. 304.
Encyclopédie Universelle. 2012.